• Le château Ambulant

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    Le château Ambulant

     

    La majesté de la 2D

    Hollywood a enterré l'animation 2-D, avec le succès incroyable des Indestructibles du studio Pixar - 70 millions de dollards de recette le week-end de son lancement - qui a rajouté un scellé sur la tombe, pour ainsi dire

    Au Japon, cependant, Hayao Miyazaki et ses animateurs du studio Ghibli à la cause de la 2-D. Pourquoi pas, étant donné le chiffre équivalent incroyable pour le film en 2-D de Miyazaki, Sen to Chihiro no Kamikakushi (Le voyage de Chihiro), qui a généré 30,8 milliards de yens rien qu'au Japon en 2001 - Un record du box office quelque soit le film ici, américian ou japonais. Miyazaki et Ghibli ont d'autres raisons de se réjouir, dont un Oscar pour la meilleure animation, le seul jamais oscarisé.

    Ils pourraient en obtenir un deuxième pour Howl no Ugoku Shiro (le Château Ambulant), la première histoire d'amour shôjô de Miyazaki, dans un univers imaginaire européen, avec une héroïne adolescente et un héro quelque peu androgyne, doublé par la star Takuya Kimura.

    Basé sur le roman éponyme de l'auteur pour enfants britannique, Diana Wynne John, le Château Ambulantest moins une tentative de Miyazaki pour attirer les fans de shôjô manga qu'une nouvelle preuve qui montre pourquoi son statut de meilleur animateur au monde, parmi les vivants.

    C'est aussi un puissant contre argument à l'affiration que la 2-D est morte. Après tout, est-ce que l'ordinateur et ses pinceaux électroniques a mis fin à l'art de van Gogh, Picasso et tous les autres artistes, qui ne jurent que par leur palette et leurs pinceaux traditionnels. Eh bien non - Aucun automate 3-D n'a surpassé la maîtrise qu'a Miyazaki des techniques d'animation, depuis la vibrante beauté des paysages jusq'à la façon dont il fait vivre le moindre mouvement. Dans le monde de Miyazaki, même la manière dont l'héroïne coud des baies artificelles sur un bracelet exprime un caractère et une humeur.

    Ensuite, aucun de ses comptemporains ne peut égaler la richesse, la profondeur et l'étrangeté de son imagination. Alors que les élans d'imagination des animateurs hollywodiens sont clairement au service du personnage et du sujet, Miyazaki permet à son esprit et à ses crayons de vagabonder où ils veulent, dans le royaume des vols purs ou le monde bizarre bizarre des rêves, où la logique prend congé et où chaque pierre dégage un sens.

    [...]

    Le Château Ambulant reprend les thèmes des films précédents de Miyazaki, dont la quête de son l'identité et de la vérité dans un monde dangereux, la beauté et la férocité de la nature - et le besoin urgent des hommes à l'approviser. Son ton, cependant, n'est pas aussi sombre que Mononoke Hime (Princesse Mononoke), sont histoire n'est pas aussi simpliste que Sen to Chihiro. Mais plutôt que de sombrer dans des clichés de l'héroïne qui tombe dans les bras de son prince charmant, Miyazaki présente le voyage de Sophie comme une quête spirituelle. avec une montée cauchemardesque avec un vol sans fin, qui rappelle l'ascension de Dante au Puragtoire et avec une idylle dans un champ de fleurs, qui est un aperçu du paradis. [...]

    Article du 24 novembre 2004 du Japan Times

    Record du box-office 2004

    Le Château Ambulant, qui est sorti le 20 novembre dernier, a surpassé de loin les autres films - y inclus les films étrangers - au box office, en rapportant vingt milliards de yens, selon la société Toho, le distributeur du film. À la mi-janvier, le nombre de tickets vendus a dépassé les douze millions.

    M. Suzuki a déclaré que les ventes de produits dérivés ont très bien marché, tels que les figurines des personnages du film ou les goodies de haut standing.

    Le professeur Tastuo Inamatsu, un spécialiste des médias à l'universté Hosei de Tokyo, trouve un lien entre les films de Miyazaky et les Jeux Olympiques: "Tous les quatre ans, tout le monde s'intéresse brusquement à des sports. De la même manière, les gens qui n'ont que peu d'interêt dans l'animation en temps normal, viennent tous discuter du nouveau film de Miyazaki. Un film tous les trois ans, c'est un rythme parfait.

    (Source : www.animint.com)